jeudi 19 novembre 2009
CRITIQUE D'O CARMEN (TOURNEE EN CHARENTE)
"Un drôle de musicien"
Après avoir beaucoup ri, les spectateurs qui emplissaient la salle des fêtes de Tonnay-Charente ont fait une ovation aux interprètes de « O Carmen », une oeuvre à la fois musicale et comique présentée sur cette scène occasionnelle par le théâtre de la Coupe d'or de Rochefort.
Olivier Martin-Salvan, qui y incarne tous les rôles, y raconte, à sa façon le cursus de Louis Bossis, un rondouillard chanteur d'opéra, appelé à tenir le rôle de Don José dans « Carmen » de Bizet.
Avec maestria, il y recompose tous les personnages, depuis l'audition du candidat timide lors de l'engagement, jusqu'à la capricieuse diva, en passant par la balayeuse, le metteur en scène, les machinistes en grève et bien d'autres personnages qui gravitent dans les coulisses du théâtre.
On se demande ce qu'il faut le plus admirer : son talent aux multiples facettes, la perspicacité de son observation et son art de la caricature, sa maîtrise de l'expression corporelle, du mime et de la grimace, ou encore sa tessiture qui lui permet de passer du registre de la contralto à celle du ténor. Orchestre à lui tout seul, Me Aurélien Richard fait parler son piano comme un partenaire donne sa réplique. Voir les doigts de ce virtuose réputé voleter sur le clavier est déjà un spectacle.
À Tonnay-Charente, on a « tiré sur le pianiste » mais ce n'était que des salves d'applaudissements. Le théâtre de la Coupe d'or exportera le spectacle, ce vendredi 20 novembre à l'Eldorado de Saint-Pierre-d'Oléron.
Alain Castel, in Sud-Ouest
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samedi 31 octobre 2009
DATES DE FIN 2009
5 au 8 novembre - Comédie de Picardie, Amiens
O CARMEN
de Olivier Martin-Salvan, Anne Reulet-Simon, Nicolas Vial
musique : Georges Bizet
composition originale : Aurélien Richard
avec : Olivier Martin-Salvan
pianiste et chef de chant : Aurélien Richard
www.comdepic.com
12 novembre - Centre chorégraphique national, Montpellier
ADICHATS / ADIEU
conception, interprétation : Jonathan Capdevielle
conseil artistique : Mark Tompkins, Gisèle Vienne
conseil musical ; Aurélien Richard
www.montpellierdanse.com
www.mathildemonnier.com
17 novembre - Complexe municipal, Tonnay-Charente
18 novembre - Théâtre des Fourriers, Rochefort
19 novembre - L’avant-scène, Cognac
20 novembre - Cinéma l’Eldorado, St Pierre d’Oléron
O CARMEN
25 et 26 novembre - Dôle
Chorus
projet de Mickaël Phelippeau
avec un groupe de choristes issus des chorales la Clé des chants et Chœur à Cœur dirigées par Florence Grandclément
collaboration : Maeva Cunci et Aurélien Richard
www.ccnfc-belfort.org
1er et 2 décembre - La Ménagerie de Verre, Paris
AUTO
conception, chorégraphie et interprétation : David Wampach
conception musical et interprétation : Aurélien Richard
www.menagerie-de-verre.org
4 et 5 décembre - La Nacelle, Aubergenville
O CARMEN
www.lanacelle.org
mardi 6 octobre 2009
CRITIQUE DE LIBERATION SUR "HOKETUS" D'AURELIEN RICHARD
... comme de nuit
Au studio du CDC, Aurélien Richard présente sa chorégraphie Hoketus. Il est sur scène, flanqué par deux toy-pianos reliés à une machine, sur lesquels il martèle des notes simples. Construite sur le modèle des fugues, la musique modernisée, répétitive et suramplifiée, paraît hallucinatoire. Des jingle bells devenus déments, de la porcelaine s’entrechoquant, les interprétations sont multiples. Richard : «Avec le Hoketus, créé par le Néerlandais Louis Andriessen, le corps de l’instrumentiste peut lui aussi être dans l’état d’un corps en mouvement. L’intrusion du silence et de la respiration dans la composition rend possible une musique plus heurtée, un travail sur l’épuisement.» Le danseur Mickaël Phelippeau confirme, en nage.
Gabriel MORAINE, in Libération
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dimanche 13 septembre 2009
PROCHAINES DATES D'AURELIEN RICHARD
19 septembre - Espace Vélodrome, Plan les Ouates (Suisse)
Ô Carmen
de Olivier Martin-Salvan, Anne Reulet-Simon, Nicolas Vial
musique : Georges Bizet
composition originale : Aurélien Richard
avec : Olivier Martin-Salvan
pianiste et chef de chant : Aurélien Richard
www.plan-les-ouates.ch/velodrome
26 septembre - Le Chevalet, Noyon
Ô Carmen
www.ville-noyon.fr/-10-Le-theatre-du-chevalet-.html
2 et 3 octobre - Le Printemps de Septembre, Toulouse
Hoketus
conception, chorégraphie, musique : Aurélien Richard
réalisation, interprétation : Mickaël Phelippeau et Aurélien Richard
collaborateurs artistiques : Christine Caradec, Thierry Grapotte, Bruno Moinard et Félix Perdreau
www.printempsdeseptembre.com
9 et 10 octobre - Le Forum, Blanc-Mesnil
Shake that devil !
conception, chorégraphie : Alban Richard
avec la participation des artistes Xavier Baërt, Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano, Lionel Hoche, David Lerat, Martha Moore, Laëtitia Passard, Laurent Perrier, Alban Richard, Aurélien Richard, Jesus Sevari (distribution en cours et sous réserve)
www.leforumbm.fr
12 octobre - Festival Les larmes du rire, Épinal
16 octobre - Théâtre de l’épinoche, Saint-Chamond
Ô Carmen
28 et 29 octobre - Dôle
Chorus
projet de Mickaël Phelippeau
avec un groupe de choristes issus des chorales la Clé des chants et Chœur à Cœur dirigées par Florence Grandclément
collaboration : Maeva Cunci et Aurélien Richard
www.ccnfc-belfort.org
samedi 1 août 2009
DATES DE FIN D'ETE
Aurélien RICHARD on stage :
5 août 2009 - Festival Les jeux du théâtre, Sarlat
O CARMEN
www.festival-theatre-sarlat.com
10 et 13 août 2009 - Festival ImPulsTanz, Vienne (Autriche)
AUTO
www.impulstanz.com
5 septembre 2009 - chez Bushwick/CPR, New York (US)
AUTO/FILM (extraits)
www.chezbushwick.net
5 septembre 2009 - Festival Opéra des rues, Paris
O CARMEN
www.operadesrues.com
toutes infos sur www.aurelienrichard.fr
mardi 30 juin 2009
DATES DE DEBUT D'ETE
Aurélien RICHARD on stage :
- les 9 et 10 juillet, Théâtre de Machy, pour "O Carmen", mise en scène Nicolas VIAL
- les 16 et 18 juillet, Festival de musique de chambre de Lançon de Provence, pour "récital Debussy"
Aurélien RICHARD backstage :
- le 2 juillet, Le Plateau à Paris, pour "Pour un numéro d'objet", conception Mickaël PHELIPPEAU
toutes infos sur www.aurelienrichard.fr
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lundi 1 juin 2009
AURELIEN RICHARD A MONTPELLIER DANSE
Aurélien Richard reprend AUTO, pièce chorégraphique de David Wampach, les 22 et 23 juin prochain 18 heures au Festival MONTPELLIER DANSE, au studio Bagouet / les Ursulines...
Renseignements : www.montpellierdanse.com
"Entrer dans l’univers de David Wampach, c’est comme entrer dans un laboratoire ou dans une série de science-fiction. On en sort déstabilisé. Déjà avec BASCULE, puis QUATORZE, il s’employait à troubler les perceptions.
AUTO est un objet chorégraphique à plusieurs voix. La sienne, et celle d’Aurélien Richard, pianiste. Le musicien, sur un piano qui ne cesse de rouler, parcourt l’espace. À mi-chemin entre illusion et réalité, vérité et mensonge, direct et différé, les deux interprètes tentent d’avancer ensemble pour explorer et définir une relation nouvelle entre musique et danse. Dans cette espace fermé, sorte de boîte à musique, l’atmosphère est prégnante, voire sulfureuse. Les transformations visuelles et les métamorphoses participent encore à la confusion. Tout bouge dans AUTO. Ce spectacle décadre le rapport à la musique, à l'image et au personnage. Non sans autodérision, David Wampach manie les références pour mieux s’en affranchir, et le chorégraphique devient le laboratoire de la série B, des corps transformés et de l'illusion."
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samedi 28 mars 2009
SAISON 08/09 : DERNIERES DATES !
Aurélien Richard sera l'interprète pianiste de "BUKOWSKI-QUATUOR, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT", concert-lecture avec l'acteur Eric FREY les 10, 11 avril et 8, 16 mai à 21h15, au Babilo, 9 rue du Baigneur, dans le 18ème arrondissement de PARIS.
Il sera ensuite au Festival Montpellier Danse les 22 et 23 juin à 18h, au CCN, studio Bagouet, à MONTPELLIER, pour la reprise de la pièce chorégraphique et musicale de David WAMPACH "AUTO", dont il est l'interprète musicien et le compositeur.
Enfin, il donnera en compagnie de Marie VERMEULIN, jeune pianiste lauréate du Concours Messiaen 2007, le "Sacre du Printemps" de STRAVINSKI et les "Epigraphes antiques" de DEBUSSY dans le cadre des Printemps de la danse, en l'église de VILLEBOIS-LAVALETTE, le 27 juin à 19h.
Viendront ensuite les dates des festivals d'été...
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jeudi 5 mars 2009
REPRESENTATIONS "BUKOWSKI" A PARIS
"Bukowski, jusqu'à ce que les doigts saignent (Bukowski-quatuor)" sera donné les 12, 13 et 14 mars au Babilo, à Paris, 9 rue du Baigneur, avec Eric Frey, acteur.
Voici l'article paru dans l'Humanité en décembre concernant ce spectacle :
" Bukowski ou l’ivresse des mots
SPECTACLE . Éric Frey se glisse dans l’univers de Bukowski avec bonheur, en compagnie de trois musiciens-complices. On en redemande.
« Dormir, mourir », dit Hamlet. Boire, baiser, fumer, dormir, mourir, telle aurait pu être la devise de Bukowski, Charles, poète, écrivain américain né en 1920, mort en 1994. Auteur culte sur le tard, vénéré pour des raisons plus anecdotiques que littéraires, son écriture témoigne d’un écrivain à la plume rageuse et poétique, insoumise et libre qui prend à contre-pied les règles de la bienséance littéraire. Une écriture noire, sans concessions, acérée et irrévérencieuse qui déroule le fil de ses obsessions - les femmes, l’alcool, la violence - loin, très loin d’une humanité standardisée, plus proche d’un bestiaire imaginé où les hommes font figure de héros déglingués. Bukowski dit « je » dans ce jeu de miroir infini qu’il nous tend sous le nez et dans lequel chacun de nous peut se reconnaître. Une lucidité éveillée, une empathie qui ne dit pas son nom avec lui-même et son prochain, une distance salutaire qui lui permet de rire de tout, et surtout de lui-même.
C’est à partir de ses correspondances qu’Éric Frey, acteur formé au Conservatoire dans les classes de Vitez et de Bouquet, a mis en espace et en musique Bukowski Quatuor ou jouer du piano ivre, un spectacle qu’il a créé voilà six ans et qu’il joue, de-ci, de-là, dans des endroits improbables, devant un comptoir, dans l’arrière-salle d’une boutique, ou encore dans le sous-sol d’un pub. Il suffit que les emplois du temps des uns et des autres leur permettent de se retrouver pour dire, lire, feuilleter du
Bukowski, autour d’une bière, cela va de soi.
Un quatuor né au fil des rencontres et qui réunit, autour d’Éric Frey, trois musiciens incroyablement doués : Aurélien Richard au piano, Tommaso Montagnani à la contrebasse et Sorriso à la batterie. Tout est là : les mots acérés, le regard brouillé, les chambres minables dans des hôtels encore plus minables, les rencontres du petit matin, les filles, le jazz… Et c’est subtil, et c’est drôle. L’ombre de Bukowski plane, nous enveloppe et, dans ce défilé d’une nature humaine hétéroclite, passe celle d’un Art Pepper, d’un Archie Shepp, d’un Rimbaud aussi. Entre Frey qui prend un malin plaisir à nous faire entendre un Bukowski pétillant loin de la facilité fumeuse, toujours sensible, et le talent de ses musiciens, non seulement on est séduit mais les mots de l’écrivain résonnent en cette période étrange où l’interdit, l’autocensure, la morale voudraient dominer le monde.
Ça joue à contretemps, ça dit des mots que nos gardiens de la morale bipent à chaque instant, ça dit la vie, l’amour, le plaisir de boire et de s’en griller une, le plaisir d’aimer et la solitude comme un instant suspendu et nécessaire pour vivre. Et ces mots nous collent à la peau, ne nous lâchent plus, nous aident à poursuivre notre route, un peu moins seuls, puisqu’ils sont là, à éveiller nos consciences engourdies.
Marie-José SIRACH, in "L'Humanité", 08 décembre 08 "
lundi 23 février 2009
DERNIERS ARTICLES SUR "O CARMEN"
"Comme un millefeuille"
À Paris, au Théâtre du Rond-Point, ce soir, dans le noir, du monde riait. Peu informé avant d’être plongé dans l’obscurité, le public était libre d’interpréter la notion d’« opéra clownesque ». Des clowns qui chantent, un opéra aux paroles délurées ? Pas du tout. Ou bien si, un peu ! Olivier Martin-Salvan, qui ne joue pas moins de vingt personnages à lui seul pendant une heure et quart, emmène le spectateur dans les coulisses d’un Opéra où va se produire le célèbre opéra-comique « Carmen ».
Le comédien raconte les répétitions de spectacle en dévoilant progressivement ses capacités surprenantes. Sans décor ni déguisement, il change brusquement de lieu, de personnage. Adoptant un accent pour le metteur en scène, une poitrine autant imaginaire que généreuse pour la maquilleuse, de longs cheveux pour Carmen, un petit sourire retroussé pour le chef d’orchestre… Du baryton à la soprano, Olivier Martin-Salvan ose et dose. Décalage dans le jeu mais également dans la mise en scène sont au programme. Un comédien masculin costaud imitant une jeune femme qui sautille avec légèreté : fabuleux ! Le comédien livre au public son talent, qui ressemble à un mille-feuille. On le voit doué, on le voit simple, on s’y attache.
Cette balade qu’il propose au cœur d’un univers artistique agité, où le budget et les heures avant la première représentation sont serrés, est ambitieuse. Si le spectateur réussit progressivement à comprendre l’histoire, saisir les particularités des personnages, des moments d’égarement demeurent tout au long de la pièce. Ainsi, le premier quart d’heure est décevant. L’humour grotesque ouvre le bal, et il faut s’accrocher pour comprendre qui est qui : quatre personnages imaginaires qui échangent, mais un seul homme en scène ! Notre imagination est vivement sollicitée, habilement aidée cependant par les gestuelles et bruitages étonnamment justes auxquels se livre Olivier Martin-Salvan.
Outre le rire, le spectateur entrevoit la réalité du monde qui existe derrière les rideaux. En effet, le metteur en scène Nicolas Vial et la dramaturge Anne Reulet-Simon, notamment, sont allés enquêter préalablement auprès de professionnels liés à l’opéra afin de pouvoir en parler à leur manière : clownesque.
De son côté, le pianiste Aurélien Richard interprète remarquablement la musique originale de Georges Bizet (Carmen) en alternant avec ses compositions propres. Il tourne quasiment le dos à la salle mais, entre deux morceaux, on peut le voir froncer les sourcils, prendre des airs méprisants, intrigués… Jeu en définitive assez curieux, car en voyant ses expressions de visage, on attend davantage de lui. Pourtant, il ne nous donnera rien de plus. Olivier Martin-Salvan ne l’y invite d’ailleurs pas puisque il ne le regarde jamais.
Main dans la main, sourires et clins d’œil échangés : c’est pendant les applaudissements nombreux que l’on découvre la grande complicité qui lie les deux hommes. Divertissante, la pièce l’est assurément, et pour ceux qui apprécient l’absurde ils auront l’occasion de rire davantage…
Amicie de Vannoise, in Les Trois Coups
"O Carmen"
Crise oblige, voici une version économique de l'opéra de Bizet qui force l'admiration et détend l'atmosphère. Carmen en une heure dix chrono pour un comédien solo et un virtuose flegmatique au piano: telle est l'acrobatie lyrique accomplie à la perfection par Olivier Martin-Salvan co-auteur avec Anne Reulet-Simon et Nicolas Vial de cet O Carmen à haute valeur hilarante. Clown-polyvalent, chanteur polyphonique, ce jovial homme-orchestre ne se contente pas de chanter tous les rôles d'une belle voix; il est aussi machiniste, décorateur, radioréveil, toutou à sa diva, musicien étourdi, chef d'orchestre au bord de la crise de nerfs, femme de ménage... Divanissimus.
Jean-Michel Ulmann, in Impact Médecine n°267
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mardi 10 février 2009
NOUVELLES CRITIQUES SUR "O CARMEN"
"Une satire hilarante du monde lyrique"
Ô Carmen, opéra clownesque… le titre laisse songeur. Sous le chapiteau de bois du Théâtre du Rond-Point, assis dans le noir de la petite salle Jean Tardieu, le spectateur se demande à quel numéro de piste il va assister. Résonne alors une « Habanera » fredonnée à bouche fermée par une voix d’homme. Le titre n’était en réalité qu’une plaisanterie de clown : Ô Carmen n’est pas un opéra mais un numéro musical qui parle d’opéra. L’intrigue est la suivante : à l’issue d’une audition, Louis, un jeune ténor, se voit offrir le rôle de la doublure de Don José. Le spectateur est alors convié aux différentes étapes de la création de l’opéra et fait la connaissance de personnalités fantasques.
La performance d’Olivier Martin-Salvan, seul comédien en scène, est excellente. Chanteur, clown et imitateur, il incarne tour à tour tous les protagonistes de ce spectacle burlesque : un professeur de chant déjanté, un metteur en scène sans autorité, un chef d’orchestre aux airs de diva, un jeune chanteur oublié dans une fosse à doublures, un Don José complètement demeuré, une Carmen virago... En un seul geste, en une seule phrase, Olivier Martin-Salvan a le don de faire vivre un personnage. Quelques unes de ses pantomimes sont véritablement désopilantes comme celle, très rock’n roll, de l’exultation intérieure de Louis lorsqu’il apprend qu’il va réellement interpréter le premier rôle. Si le milieu lyrique en prend quelque peu pour son grade, c’est aussi avec tendresse qu’Olivier Martin-Salvan brosse le portrait des personnages. La scène de l’insomnie de la soprano mièvre qui joue Michaëla est touchante. Clown triste de l’histoire, elle incarne la fragilité et la solitude des chanteurs.
Au piano, Aurélien Richard accompagne le comédien avec talent. Même si Carmen n’est qu’un prétexte, la musique de Bizet est omniprésente. Elle illustre le jeu de l’acteur : sur l’Allegro giocoso du prélude, la doublure de Don José se perd dans le dédale des couloirs de l’opéra. La musique sert également de contrepoint musical au jeu : durant les intermèdes, les compositions originales d’Aurélien Richard s’inspirent avec brio des airs de Bizet. Il retranscrit aussi à merveille les sons qui proviennent de la fosse d’orchestre juste avant le lever du rideau. Le pianiste et le comédien sont habillés de façon identique, un bleu de travail censé évoquer une tenue d’artisan. Le procédé a le mérite de mettre sur un pied d’égalité, musique et paroles, peut-être un clin d’œil au débat qui a longtemps animé l’histoire de l’opéra.
L’équipe artistique connaît visiblement son sujet : Aurélien Richard a été chef de chant à l’Opéra de Paris ; Olivier Martin-Salvan travaille sa voix de ténor lyrique ; Nicolas Vial, co-auteur et metteur en scène, a déjà monté deux parodies d’opéra. Seule Anne Reulet-Simon, co-auteur et dramaturge, n’est pas, de son propre aveu, une passionnée d’opéra. Mais son regard détaché et sceptique contribue à la justesse de l’ensemble. Car le vrai mérite de Ô Carmen tient au fait que le spectacle plaira à tous : à ceux qui détestent l’opéra, aux aficionados, aux professionnels du milieu et aux néophytes. La raison d’être du clown n’est-elle pas de faire rire le plus grand nombre ?
Diane Raillard, in forumopera.com
"Olivier Martin-Salvan et Aurélien Richard : attention, talent…!"
Ô Carmen, opéra clownesque est donné en ce moment jusqu'au 28 février au Théatre du Rond-Point à Paris… Avec Béatrice, nous en sortons enthousiasmés comme toute la salle qui a suivi la représentation de ce samedi soir. Pas de décor, deux gars en pataugas et salopette, un piano droit… Le tout dans une petite salle (la Jean Tardieu) pour suivre Ô Carmen et ce duo comique fantastique… J'étais surpris de voir les ouvreurs rester dans la salle, j'ai compris…!
Duo…? Oui et non…!
Oui…! Absolument même s'il n'y a qu'un seul acteur-chanteur-mime sur scène…!! Ce serait mettre un peu vite de côté son accompagnateur, Aurélien Richard — voir son blog, époustouflant dans cette réduction de Carmen pour piano seul…! L'œuvre de Bizet dépoussiérée et magistralement interprétée, c'est autre chose que la pâtisserie sonore que j'avais en mémoire.
Non…! Bien évidemment, c'est bien un one-man-show joué, chanté par Olivier Martin-Salvan qui est fantastique, mouille sa chemise, est toujours juste (diction, chant quelque soit la voix interprétée), incroyable mime comique qui brosse tous les portraits de personnages ou caractères que les fondus de chant ont certainement rencontré dans leur vie, surtout s'ils ont fréquenté des cours et des répétitions d'opéra…! Hilarant et précis…!
Ça sent le vécu !
C'est illustré de plein de détails visuels qui nous ont tous fait hurler de rire… Ce spectacle demande un poil de culture musicale et je ne suis pas convaincu que cela s'adresse aux enfants même si c'est découpé comme une bande dessinée… Ce spectacle a été co-écrit par Olivier Martin-Salvan mais aussi Anne Reulet-Simon et Nicolas Vial. Bravo à tous les trois pour ce découpage au millimètre et la richesse des situations qui demande une énergie colossale à Olivier Martin-Salvan bien assuré par le jeu musical d'Aurélien Richard…
Bref, si vous avez du temps, une soirée de libre, foncez… Il y a de la framboise frivole, du Caubère, une énergie similaire à celle d'Eric Métayer dans un monde fou…
Je recommande ce spectacle 5 étoiles sans l'ombre d'une hésitation…! C'est pourquoi j"ai écrit ce billet en rentrant, ravi de de cette heure et demi à me marrer…
Jean-Christophe Courte, in urbanbike.com
"O Carmen"
Il s'appelle Olivier Martin-Salvan et à lui seul (accompagné au piano par Aurélien Richard), il interprète l'opéra de Bizet. Le crâne assez dégarni, la silhouette plutôt ronde, son physique n'évoque en rien la belle cigarière aux longs cheveux noirs. En pantalon bleu de travail tenu par des bretelles, il se présente à une audition, est engagé comme doublure de Don José... Dans la lignée de Philippe Caubère, ce mime et chanteur interprète tous ceux qui préparent et font le spectacle, passe du quotidien trivial aux feux de la rampe, des coulisses à la scène, drôle et épatant.
Annie Chénieux, in Le Journal du Dimanche
"Ô Carmen, au Théâtre du Rond-Point"
Qui ? Emule de Philippe Caubère, le jeune comédien Olivier Martin-Salvan plonge dans l'univers fantasmé de Carmen.
Quoi ? Une dizaine de personnages hauts en couleur et en ambition, mais souvent petits en talent : chanteur aphone, doublure oubliée, metteur en scène laborieux, chef d'orchestre agacé, costumier amoureux, etc., le tout accompagné d'un pianiste (Aurélien Richard).
Mais encore ? Ecrit à trois mains, avec Anne Reulet-Simon et Nicolas Vial, le texte ne manque pas de sel et l'on rit volontiers. Un joli début sur les traces du maître.
Laurence Liban, in L'Express
"O Carmen"
L'histoire pourrait être celle d'un jeune ténor qui passe une audition pour chanter dans Carmen. Mais finalement, il va chanter tout Carmen. Toutes les voix, tous les rôles. C'est un Fregoli que l'on connaît très bien pour son goût des textes proliférants de Novarina qui prête son talent à cette performance. Olivier Martin-Salvan est épatant. Au piano, Aurélien Richard l'accompagne, amusé. Un travail mis au point avec Anne reulet-Simon et Nicolas Vial qui signe une mise en scène cocasse. Tout cela n'est pas sérieux, mais quel exploit !
Armelle Héliot, in Le Figaro
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dimanche 1 février 2009
QUELQUES ARTICLES SUR "O CARMEN"
"Carmen pour rire"
Avez-vous déjà assisté à une répétition de Carmen ? Non ? Le metteur en scène l’interdit. Le chef d’orchestre ne veut pas. La diva n’autorise personne dans la salle. Eh oui ! l’Opéra se méfie des amateurs… Mais vous avez une chance inouïe avec Ô Carmen, Olivier Martin-Salvan, accompagné d’Aurélien Richard au piano, vous révèle tout, du cheminement de la création et des incidents de parcours. Vous allez suivre chaque interprète, chaque musicien, chaque technicien, depuis les auditions, jusqu’à la phrase finale.
Avec Anne Reulet-Simon comme dramaturge, Nicolas Vial a dirigé un comédien Protée et un musicien orchestre. Et quelle activité ! Sur le plateau nu : le piano, un banc et un tabouret ! Et pourtant Olivier Martin-Salvan ouvre toutes les portes : « cric », dit-il à la manière de Philippe Caubère. Et sa verve vous promène de la loge du concierge à la grande scène, des coulisses aux loges, des trappes à l’atelier de costume, de l’opéra aux différents domiciles des interprètes. Et je ne parle pas du décor imaginé par le génial metteur en scène, qui transforme Séville en fête foraine, les contrebandiers en forains, les cigarières en fabricantes de barbe à papa, et les taureaux en chevaux de bois… Escamillo proteste, les autres se soumettent. Don José tombe du mur d’escalade et laisse la place à sa doublure qui errait dans les sous-sols du bâtiment. Escamillo impose son tempo au chef d’orchestre.
Cette revue cocasse n’épargne ni les revendications des techniciens qui crient : « grève ! », ni les lois syndicales : « deux heures et demie pour les enfants », ni les doutes des artistes, ni les certitudes du maestro. Olivier Martin-Salvan allie le sens de l’observation à un esprit critique sans amertume, et, de plus, il chante. Toutes les voix : Michaëla, Carmen, Don José, la Garde montante, Escamillo, ils sont tous sur la scène ! Même la critique spécialisée. Le piano, sous les doigts d’Aurélien Richard, roule dans les graves, s’égaille dans la légèreté, suggère des intensités. Carmen revisitée n'est plus un drame, mais une chronique pour rire.
Cet opéra appelé modestement « clownesque » est un miracle de burlesque…
Ne le manquez pas.
A.Dumas, in ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com
" O Carmen "
Avec Olivier Martin-Salvan, nous entrons dans une histoire grouillante de gens dans laquelle il interprète, avec la précision d'un artisan, tous les personnages. Ce spectacle, qu'il a coécrit avec Anne Reulet-Simon et Nicolas Vial, également metteur en scène, raconte les étapes de la création d'un opéra, en l'occurrence « Carmen ». Nous voilà pris dans une spirale délirante, où l'on croise des chanteurs et chanteuses à l'ego plus ou moins fort, un metteur en scène extravagant, un chef d'orchestre intransigeant, des choeurs indisciplinés, des musiciens, des techniciens, des costumiers, une habilleuse, un prof de chant, une standardiste et même un chat... Accompagné au piano par Aurélien Richard, également chef de chant, Olivier Martin-Salvan est tour à tour baryton, soprano, choeur d'enfants... Jamais nous ne perdons le fil, identifiant chaque protagoniste. Il maîtrise l'art du burlesque, de la pantomime, du chant. Il s'est nourri des bases de la commedia dell'arte, mais également de ce style de narration scénique qu'a développé Philippe Caubère. C'est drôle, fin et intelligent.
Marie-Céline Nivière, in Pariscope
" O Carmen, opéra clownesque "
Trois auteurs, Olivier Martin-Salvan, Anne Reulet-Simon et Nicolas Vial (qui signe aussi la mise en scène) pour écrire un spectacle, on pourrait trouver l’idée pour le moins étrange si ce n’est que le projet exige, pour fonctionner, que non seulement l’on tienne ensemble plusieurs fils (texte, situations, rythme, effets, airs, musique, mime, etc.) mais que tout soit millimétré avec minutie dès le départ. C’est qu’évoquer l’univers de l’opéra sans décor, par le seul talent d’un acteur et d’un musicien, relève de l’exploit. L’artiste en scène, Olivier Martin-Salvan, qui est aussi un des auteurs, est un acteur, un chanteur et un mime épatant, sidérant de virtuosité et de naturel. Il interprète un jeune artiste lyrique qui se retrouve doublure de Don José dans une superproduction de Carmen à l’Opéra. Dès son entrée en scène, l’effet de surprise est assuré. Petit bonhomme tout rond, vêtu d’un tee-shirt et d’un bleu de travail, chaussé de grosses chaussures de marche, il évoque à la fois un technicien de plateau et un artisan, ce qui place la création artistique du côté des métiers d’art plutôt que dans les rangs des poètes inspirés. Aurélien Richard, talentueux musicien et chef de chant, l’accompagne au piano, silhouette sèche et anguleuse, vêtu du même costume que l’acteur. Le contraste façon Laurel et Hardy contribue discrètement à la gaieté du spectacle. L’humour est au programme, mais jamais l’ironie gratuite. Et si les piques fusent souvent, il n’y a pas de doute sur l’intention. A la vitesse de la lumière l’acteur brosse une galerie de portraits et de situations hilarantes, depuis les différents professeurs plus ou moins extravagants jusqu’au metteur en scène version star system, en passant par la standardiste obtuse de l’Opéra ; on visite les loges, les ateliers de couture et de costumes. Mime et bruiteur virtuose, il donne vie aux personnages et aux objets, crée des images mentales d’une incroyable réalité visuelle et sonore. On entend le son des machines à coudre, du tissu coupé, de la circulation urbaine, des émissions de télévision zappées, du réveil matin, etc. Sans oublier les airs de Carmen très joliment chantés et interprétés avec humour. Les gags foisonnent, inénarrables, souvent visuels, absurdes. Au-delà de la parodie, le spectacle évoque la vie quotidienne des artistes en répétition souvent épuisante. Moulus par le rythme métro-boulot-dodo, ils sont aux prises avec un monde dont on ignore souvent la dureté des conditions de travail. Un spectacle burlesque, poétique, impertinent qui mêle théâtre, musique et mime avec une rigueur qui n’a d’égal que la fantaisie qui explose à chaque minute en éclats de rire.
Corinne Denailles, in Webthea.com
" 1000 comédiens en 1 dans O Carmen, au Théâtre du Rond Point "
Sur la scène du théâtre du Rond Point, Olivier Martin-Salvan incarne tous les personnages de l'Opéra de Carmen de Georges Bizet, plus l'orchestre. Ni plus ni moins. Tout aussi drôle, Aurélien Richard l'accompagne au piano. A 18h30 jusqu'au 28 février, histoire de se rafraîchir l'esprit à la sortie du boulot.
Sur la scène, un personnage, clown triste habillé d'un bleu de travail. Il fredonne l'Opéra de Bizet. « Il » c'est Louis Bossis, ténor candidat pour jouer dans Carmen à l'Opéra national de la ville de.... ??? Mais en un instant, le voilà transformé en membre du jury... Que dis-je ? En trois membres du jury, successivement... puis en prof de chant, grasse, Madame de La Roquette qui, entre deux notes chasse son chat, Fadièse, du clavier sur lequel elle joue. Olivier Martin-Salvan a un corps d'homme, assurément, et pourtant l'on voit les larges fesses de Madame de la Roquette bouger... comme plus tard les loges seront envahies par l'étouffante poitrine de la maquilleuse.
Clownesque, ténor, Olivier Martin-Salvan est avant tout un « homme orchestre » : sans rien, il fait tout... : joue du violoncelle comme du piano, les idiots comme les rouleurs de mécaniques, les minettes aux cheveux longs comme les costumiers efféminés, les travailleurs chinois exploités et les femmes de ménage prénommées « Carmen ». De ses 4 membres le comédien est qui il veut et, assis dans les premiers rangs, on voit jusqu'à ses fossettes "jouer", se "transformer".
Grâce à ce mime roi du détail, toute la grosse machine de l'Opéra est là sous nos yeux, des critiques ennuyeux aux metteurs en scène farfelus qui mettent du 'moderne" à toutes les sauces (et montent Carmen dans un décor de fête foraine), en passant par les techniciens sans cesse en grève... Hilarant, vraiment.
Marie Barral, in En3mots
"Théâtre : histoire de se changer les idées"
On dit qu'en période morose, on se précipite sur les comédies. Ô Carmen au Théâtre du Rond-Point rentre indiscutablement dans cette catégorie grâce à une sorte d'homme orchestre incroyable, Olivier Martin-Salvan et à son pianiste Aurélien Richard, mis en scène par Nicolas Vial.
Le point de départ: Carmen et un jeune ténor, Louis, qui rêve d'interpréter Don José. Autour de Louis, toutes sortes de personnages vont intervenir, ses professeurs de chant (le comédien est aussi ténor lyrique), le metteur en scène espagnol, le chef d'orchestre anglais, les autres interprètes (hommes et femmes), l'orchestre, le chœur, les enfants, les habilleuses, les couturières, le régisseur,les machinistes, les assistants, les journalistes...
La production de ce Carmen (improbable, espère-t-on) sera probablement catastrophique mais pendant une heure et quart, les spectateurs de Ô Carmen, eux, se régalent. On pense forcément à Philippe Caubère, OMS est aussi un stupéfiant caricaturiste qui mouille généreusement la chemise. Mais le registre est autre et surtout des héritiers de Caubère de ce niveau, on en redemande.
Son accompagnateur mériterait mieux que le méchant piano qu'on lui a refilé (à l'image des fauteuils de la salle Jean Tardieu qui grincent lamentablement).
Martine Silber, in marsupilamima.blogspot.com
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jeudi 22 janvier 2009
"O CARMEN" AU THEATRE DU ROND-POINT
Représentations d'"O Carmen", théâtre musical, mise en scène de Nicolas VIAL, avec Olivier MARTIN-SALVAN et Aurélien RICHARD, au Théâtre du Rond-Point, Paris, du 22 janvier au 28 novembre 09, à 18h30 (relâche les dimanche et lundi).
Pour plus d'informations : www.theatredurondpoint.fr
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samedi 17 janvier 2009
"AUTO" AU FESTIVAL FAITS D'HIVER
Représentations d'"Auto", pièce chorégraphique de David WAMPACH, musique d'Aurélien RICHARD, au Festival Faits d'Hiver, Micadanses, Paris, les 19 et 20 janvier 09, à 21h.
Pour réserver : www.faitsdhiver.com
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mardi 6 janvier 2009
DATES AURELIEN RICHARD DE JANVIER A JUIN 09
(crédit photographique : Myriam TIRLER)
Pianiste :
- 13 et 14 janvier : O CARMEN, spectacle avec Olivier MARTIN-SALVAN, mise en scène de Nicolas VIAL, La Comète, Scène Nationale, CHALONS-EN-CHAMPAGNE
- 19 et 20 janvier : AUTO, chorégraphie de David WAMPACH, Festival Faits d'Hiver, PARIS
- 22 janvier au 28 février : O CARMEN, spectacle avec Olivier MARTIN-SALVAN, mise en scène de Nicolas VIAL,Théâtre du Rond-Point, PARIS
- 12 au 14 mars : BUKOWSKI, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT, spectacle avec Eric FREY, Le Babilo, PARIS
- 10 et 11 avril : BUKOWSKI, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT, spectacle avec Eric FREY, Le Babilo, PARIS
- 17 avril : RECITAL DE CREATIONS, Conservatoire Supérieur de Musique, PARIS
- 7 au 9 mai : BUKOWSKI, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT, spectacle avec Eric FREY, Le Babilo, PARIS
- 15 mai : RECITAL SCRIABINE/RACHMANINOV/TÜÜR, Office de la Culture, CHAUMONT
- 25 et 26 juin : AUTO, chorégraphie de David WAMPACH, Festival Montpellier Danse, MONTPELLIER
Compositeur :
- 19 et 20 janvier : AUTO, chorégraphie de David WAMPACH, Festival Faits d'Hiver, PARIS
- 12 au 14 mars : BUKOWSKI, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT, spectacle avec Eric FREY, Le Babilo, PARIS
- 10 et 11 avril : BUKOWSKI, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT, spectacle avec Eric FREY, Le Babilo, PARIS
- 17 avril : RECITAL DE CREATIONS, Conservatoire Supérieur de Musique, PARIS
- 7 au 9 mai : BUKOWSKI, JUSQU'A CE QUE LES DOIGTS SAIGNENT, spectacle avec Eric FREY, Le Babilo, PARIS
- 25 et 26 juin : AUTO, chorégraphie de David WAMPACH, Festival Montpellier Danse, MONTPELLIER
Retransmissions radio :
- 19 janvier : CONCERT JANACEK/SRNKA, avec le Quatuor DIOTIMA, HESSISCHER RUNDFUNK
- 2 février : LE FOU DU ROI, FRANCE INTER
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