samedi 14 mai 2011

HOKETUS (UNE RENCONTRE...) AU CND LE 23 MAI A 19H


une projection-débat autour d'HOKETUS, pièce chorégraphique et musicale, aura lieu le 23 mai prochain à 19h au Centre national de la danse à Pantin. Une proposition d'Edwige Phitoussi des Ecrans de Danse, avec Aurélien Richard. Emission en podcast sur France Culture.

dimanche 17 avril 2011

AUTO A ZAGREB


AUTO, spectacle chorégraphique de David Wampach avec la musique d'Aurélien Richard, sera donné au festival Queer Zagreb le 3 mai 2011 à 22h, plus d'infos : http://www.queerzagreb.org/

dimanche 27 juin 2010

LIMEN A LA MENAGERIE DE VERRE



Limen, performance pour 30 personnes, a été donné le 23 juin 2010 à la Ménagerie de Verre dans le cadre de la carte blanche de Thomas FERRAND.

En voici les interprètes :

Thomas ADAM-GARNUNG, Valeria ALTAVER, La BOURETTE,
Benoist BOUVOT, Delphine BRIARD, Emilio CALCAGNO,
Christine CARADEC, Cyril CLISSON, Mathilde DELFIN,
Gaël DEPAUW, Vincent DISSEZ, Sylvain DUFOUR,
Abigail FOWLER, Daniela GOELLER, Philippe GOUIN,
Thierry GRAPOTTE, Kathlyn GROSPIERRE, Lenio KAKLEA,
Nicolas LE MOAL, Yann LE NAGARD, Anne LENGLET,
Alexandre LE NOURS, Cyril LEUTHY, Cathy MISSIKA,
Bruno MOINARD, Mickaël PHELIPPEAU, Aurélien RICHARD,
Jesus SEVARI, Myriam TIRLER, Deborah THURISSET
et la participation de Cécile TOURON

Assistants : Thierry GRAPOTTE et Guillaume MARIE
Régie générale : Abigail FOWLER
Conception, organisation, écritures chorégraphique et musicale : Aurélien RICHARD

Voici la note qui était donnée aux spectateurs avant la performance :


"Partir d’une situation : une fête d’anniversaire.
Inviter 30 performers à partager ce moment, les gens qu’on aime, ceux avec qui on travaille… Danseurs, musiciens, acteurs, mais pas seulement. Et le partager aussi avec vous.
Dans un premier temps, avoir imaginé une partition d’actions, de mouvements et de séquences improvisées pour chacune de ces personnes, devant se dérouler en un temps imparti : 30 minutes, dont le décompte est apparent.
Avoir envoyé par mail cette partition minimale à ces 30 performers, une semaine avant la date de la performance.
Leur avoir demandé de ne pas divulguer le fait qu’ils participent à cette performance, ni le contenu de leur partition, à quiconque.
Pas de répétition.
Ainsi, ils arrivent en même temps que vous dans l’espace de la Ménagerie de verre.
La partition jouée ici, même « saturée » de corps, est totalement musicale.
Principes d’unissons, de ralentissement ou d’accélération des actions, de silences, de résonances ou de miroirs spatiaux.
Ce qui m’intéresse beaucoup ici, c’est d’arriver à faire produire des moments de tuilage entre les différents matériaux, ce qui aurait comme résultante de permettre des temps « d’entre-deux », entre le geste quotidien et l’action performative, sur le principe des zones liminales de la musique spectrale.
J’ai toujours l’impression, quand je compose une musique ou que j’écris pour la danse, qu’il existe une tension entre mon intention d’ »écrivain » et la résistance du matériau, ce qui crée une richesse de conséquences qui me ravissent d’autant plus qu’il est joué, interprété par une personne vivante, cette dernière forcément soumise à ses limites et ses imperfections.
Ces « seuils » de perception (celle des performers et la vôtre) seront d’autant plus grands dans cette performance parce que le matériau est diffus, entre citations de mes propres pièces ou celles d’autres artistes. J’ai donné également quelques outils simples, une couleur d’interprétation, et deux cadres : celui de la partition (donc le temps et son déploiement) et celui de l’espace (le studio de la Ménagerie de verre et ses quelques marques au sol permettant des trajectoires).
Cette performance me fait rêver à la création progressive d’un « paysage sous surveillance », d’autant plus libre qu’il aura été quadrillé, balisé, encadré, soumis au déroulement du temps.
Il y aura une seule action commune à tous, mais de cela, vous n’en saurez rien avant de l’avoir vue.
Sinon, vous pouvez aussi un peu manger et un peu boire. Parce que c’est aussi mes 30 ans que je fête ce soir.

Aurélien Richard"

samedi 15 mai 2010

DATES MAI-JUIN 10


28 mai, 20h30, Montpellier, Salle Pétrarque : concert avec Florian PARRA

30 mai, 20h30, Bruxelles, Le Jardin de ma soeur : concert avec Florian PARRA

3 juin, 19h30, Grenoble, MC2 : Hoketus, chorégraphie et musique d'Aurélien RICHARD

12 juin, 20h30, Uzès, Jardin de l'Evêché : Danses libres, projet de Cecilia BENGOLEA et François CHAIGNAUD

14 juin, 18h30, Paris, TCI : Pow Wow (rencontre ONDA)

26 juin, 19h, Pantin, CND : Hoketus, chorégraphie et musique d'Aurélien RICHARD

27 juin, 15h, Pantin, CND : conférence sur le scoring, avec Myriam GOURFINK, Brigitte HYON...

lundi 15 mars 2010

DATES MARS/AVRIL 2010


1er au 12 mars - Centre national de la danse, Pantin

Carte blanche : écritures chorégraphiques et musicales

formation de 30 heures dispensée par Aurélien Richard et

Christine Caradec, notatrice Laban

www.cnd.fr


6 mars - Théâtre, Dôle

20 mars - Centre chorégraphique national, Belfort

Chorus

projet de Mickaël Phelippeau

avec un groupe de choristes issus des chorales la Clé des chants et Chœur à Cœur dirigées par Florence Grandclément

collaboration : Maeva Cunci et Aurélien Richard

www.ccnfc-belfort.org


16 mars au 3 avril - Théâtre du Rond-Point, Paris

28 mars - Théâtre Boris Vian, Couëron

13 avril - Théâtre André Malraux, Rueil-Malmaison

15 avril - Centre culturel, Montbazon

16 avril - Centre culturel Jean Vilar, L’Île-Saint-Denis

21 et 22 avril - Scène nationale hors les murs, Evreux

24 avril - Le Quai des Arts, Pornichet

ô Carmen

de Olivier Martin-Salvan, Anne Reulet-Simon, Nicolas Vial

musique Georges Bizet

composition originale Aurélien Richard

avec Olivier Martin-Salvan

pianiste et chef de chant Aurélien Richard


29 mars - Teatro della Moire, Milan

AUTO

conception, chorégraphie et interprétation David Wampach

conception musicale et interprétation Aurélien Richard

www.danaefestival.com


9 avril - Atelier de Paris, Cartoucherie, Vincennes

Music in contrary motion

performance d’Alban Richard, musique de Philip Glass

interprétée par une dizaine de danseurs et Aurélien Richard au clavier

www.atelierdeparis.org


29 avril- Théâtre de Cornouaille, Quimper

Au web ce soir

écriture Benjamin Lazar, Morgan Jourdain

musique Morgan Jourdain

mise en scène Benjamin Lazar

direction musicale Geoffroy Jourdain

avec Ursule et Claire Lefilliâtre soprano, Lisandro Abadie baryton, Aurélien Richard claviers, trois chanteuses du choeur Opus 104, vingt choristes du choeur du Pôle Voix de la Maison Pour Tous d’Ergué-Armel de Quimper

www.theatre-cornouaille.fr

mardi 23 février 2010

STAGE ECRITURES MUSICALE ET CHOREGRAPHIQUE AU CENTRE NATIONAL DE LA DANSE


Singularités et convergences d’écritures pour une mise en mouvement du danseur


•> Proposition
«Musicien de formation, je souhaite, en écho à Hoketus, duo pour un danseur et un musicien créé en octobre 2009 au CDC de Toulouse, aborder les questions d’écriture, d’élaboration de partitions et de transmission, en compagnie de Christine Caradec, notatrice Laban qui accompagne mon travail depuis de nombreuses années. Nous souhaitons confronter deux écritures à la fois éloignées du point de vue de leur notation formelle et proches par leurs paramètres (temps, durée, rythmicité, élan…) : la partition musicale et la notation Laban. Nous souhaiterions montrer que l’écriture ne doit pas être considérée comme une discipline réservée à une minorité, que les problématiques sont communes aux écritures musicales et chorégraphiques, et que la partition, plus qu’une contrainte, est une voie propice à une certaine liberté d’interprétation.»

Aurélien Richard


•> Durée du stage
30 heures

•> Public
Danseurs toutes disciplines, musiciens, notateurs.

•> Coût pédagogique
82 euros

•> Constitution du dossier
Sélection sur dossier, accompagné d’une lettre de motivation et d’un
curriculum vitæ à envoyer avant le mercredi 24 février 2010 à Anne Lucas.
département Formation et Pédagogie
Centre national de la danse
1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex

•> Informations
Informations pédagogiques auprès d’Anne Lucas
T 01 41 83 98 68 / F 01 41 83 98 77 / anne.lucas@cnd.fr

samedi 30 janvier 2010

AUTO ETAIT A VANVES... UNE CRITIQUE


"Auto, une boîte à illusions magistralement bricolées"


Aller à la rencontre d’une nouvelle pièce de David Wampach, c’est accepter l’expérience de l’instabilité. En présence de Auto, objet chorégraphique pas tout à fait identifié, les perceptions sont légèrement modifiées. David Wampach et Aurélien Richard montent lentement un échafaudage bringuebalant dans lequel s’entrelacent révélation et leurre, direct et différé, présence et illusion. Présentée lors de sa création comme une réflexion sur les mises en tension qui parcourent le rapport entre musique et danse « trop souvent réglé sur pilote automatique », leur pièce déplace le propos vers la transformation, le devenir.

La scène simule celle d’un cabaret actuel où se côtoient un travesti, un prestidigitateur et son assistante coupée en deux, un pianiste performeur et des vidéos.

Aurélien Richard, le visage dissimulé sous de la mousse à raser et le corps vêtu de noir, apparaît comme un buste de lui-même, un compositeur mort posé sur un piano silencieux. Pourtant, le pianiste pousse son piano roulant sur tout l’espace de la terre à rebrousse poil de la place que la danse attribuse habituellement aux musiciens. Sa musique n’accompagne d’ailleurs pas la danse.

David Wampach, perché sur de hauts talons, est paré d’une robe rose qui dénude ses épaules et d’une longue perruque blonde. Il arpente la scène avant de se mettre à danser, reproduisant avec une précision scientifique les déhanchements sans imagination des boites de nuit du monde entier. Les accords plaqués au piano ressemblent à s’y méprendre à la musique électronique jouée dans ces mêmes lieux. Amusante à première vue, cette danse sortie de son contexte finit par créer un malaise palpable par sa sensualité amplifiée, un rien désespérée.

Les films Carrie de Brian de Palma et Desperate Living de John Waters, entièrement réécrits et refilmés, sont doublés en live par le chorégraphe et quelques accessoires. Ces deux films de la folie et de la destruction féminine n’allègent en rien une atmosphère déjà lourde d’une inquiétante et discrète distorsion de la réalité.

Auto-biographique, auto-matique, auto-dérisoire. La pièce s’exécute elle-même dans un final magnifique qui voit la confusion savamment orchestrée entre direct et différé brusquement dévoilée et un piano en carton pâte accueillir un numéro de femme sciée, un corps déconstruit, desillusionsdesillusionsdesillusions…

Marie Juliette Verga, in Danzine.fr